Edito
Qu'est
ce qui se joue dans notre société autour de la
question des violences faites aux femmes ?
Quelle est donc cette injonction de devoir
parler ?
Et
pourtant, sans la libération de la parole, et
d'impact médiatique, il n'y a pas d'avancées
législatives
97
féminicides en 2020, c'est à dire que 97 femmes
ont été tuées par leur conjoint.
94
000 femmes sont victimes de viols chaque année
en France. Dans 9 cas sur 10 la victime connait
l'agresseur.
16
% des français.e.s ont subi des violences
sexuelles dans leur enfance (source L'enfant
Bleu)
A
l’aune d’un troisième confinement, il est à
craindre une situation qui, si elle ne date pas
d’aujourd’hui, se dénonce de plus en plus.
Cependant, le premier épisode de 2020 a mis en
évidence une réalité que beaucoup ne voulaient
pas toujours voir jusque-là. Durant ces deux
mois à être de façon permanente avec leur
conjoint, 44 235 femmes ont appelé le 3919 pour
signaler une situation de violence extrême de la
part de leur compagnon, soit 35 % de plus qu’en
temps ordinaire...
Et
pourtant, il a fallu se battre pour sauver le 39
19 que le gouvernement voulait passer en appel
d'offre pour que ce soit plus rentable !
Alors
oui, il faut libérer la parole des victimes car
une femme n'est JAMAIS responsable des violences
qu'elle subit et le Parti socialiste s'est doté
d'un réseau national d'écoute positive qui ne
remet pas en doute la parole de la victime.
Le
cas de Stéphanie dont vous pourrez lire
l’histoire dans cette lettre mensuelle est très
loin d’être un cas unique.
Si
des choses ont été faites, il reste encore
beaucoup à développer pour mieux protéger ces
femmes qui subissent des violences au quotidien.
Le Parti Socialiste dénonce ainsi le manque de
prévention et les moyens alloués par le
gouvernement pour lutter contre ce fléau.
De
loin ou de près, nous sommes tous responsables
si nous ne faisons rien.
Laurence
Vallois-Rouet
Première
secrétaire Fédérale de la Vienne
Christelle
Charrier
Secrétaire
Fédérale à l'Egalité Femmes-Hommes