Adieu Mathias, tu vas nous manquer…
« C’était une force de la nature, on le croyait indestructible et jusqu’à ces derniers mois il nous laissait penser que c’était vrai tant il défiait la maladie, mais hélas, elle a fini par emporter Mathias…
Il est difficile de trouver les mots pour rendre hommage à Mathias AGGOUN, parce que justement, c’était lui le maître des mots, une intelligence fine, un coeur immense d’humaniste destiné sans nul doute à un brillant avenir s’il n’y avait pas eu le cancer.
D’abord journaliste, engagé très jeune en politique, Mathias fur collaborateur de groupe au Conseil général, puis directeur de cabinet d’Alain Claeys, Homme de l’ombre, il laisse cependant une empreinte majeure dans l’écriture des projets politiques de ces dernières années au niveau local, et au-delà même des mots, des initiatives dont sa pudeur lui interdisait de revendiquer la parternité…
Secrétaire de section de 2014 à 2021, récemment élu au Conseil départemental, comme un pied de nez à sa maladie, Mathias aurait été de ceux qui se donnent corps et âme pour défendre ce en quoi il s’était investi : la lutte contre les inégalités et les injustices.
Nous adressons nos plus sincères condoléances à Alexandra, son épouse, et à ses proches »
Laurence Vallois Rouet, 1ère fédérale
–
–
« Il y a des mots que nous ne voudrions jamais avoir à écrire. Mathias AGGOUN, après le long et courageux combat qu’il a mené face à la maladie, vient de nous quitter.
Comme chacun le sait, Mathias était un amoureux de Poitiers. Il était l’un des artisans, auprès d’Alain Claeys et avec d’autres, de cette idée que l’avenir de Poitiers se joue par la qualité de vie qu’elle est capable d’offrir à ses habitants. Poitiers perd aujourd’hui l’un de ses plus fidèles serviteurs.
Il était, à Poitiers, une des chevilles ouvrières de cette gauche Républicaine que nous incarnons. Il avait encore dernièrement défendu nos couleurs et notre logo, lors des dernières élections départementales où, avec Catherine Bourgeon, ils ont été le binôme le mieux élu des cantons Poitevins. Quel exemple.
Que ce soit en tant que conseiller départemental, précédemment en tant que secrétaire de notre section ou encore en tant que directeur de cabinet d’Alain Claeys, il menait toujours haut le débat politique. Il savait fédérer.
J’ai appris énormément aux côtés de cet homme aux valeurs profondes, aux combats justes et au courage hors normes. Je salue sa mémoire. Je sais qu’il nous manquera à tous, ses camarades et amis.
Mes pensées vont ce soir à ses proches et en premier lieu à Alexandra, son épouse »
François Blanchard, secrétaire de la section de Poitiers